mardi 10 mai 2011

Gay Zombie

L'alliance des genres cinématographiques s'est particuliérement développé ces derniers temps, amour et action, far-west et science fiction, parodies en tout genre comme Scream multiplient les références.
Il fallait bien que le gore et le corps se confondent en un seul film : L.A. Zombie, un film du célébre Bruce La Bruce avec le non moins célébre, pour les initiés, François Sagat, film sorti en Juillet 2010.
Le synopsis : Une étrange créature, semblable à un zombie, émerge de l’Océan pacifique avant d'être recueillie par un surfer. Tous deux sont victimes d'un grave accident de voiture qui laisse le surfer mort au milieu de la route. Afin de lui rendre la vie, l'étrange zombie baise la cadavre avant de quitter les lieux pour se rendre en ville. Il se met alors en quête de nouveaux morts à ressusciter. Elle baise un criminel en col blanc, un violeur, un drogué sans domicile, un groupe de stars du porno toxicomanes, les ramenant à la vie. Ne pouvant malheureusement plus supporter les dures réalités de L.A., la créature finit par trouver son seul réconfort dans un cimetière où elle commence à creuser une tombe fraîche...

http://youtu.be/MetqS_k1tC8




Le film a fait scandale, malgré une version soft il a été censuré dans de nombreux festival dont celui de Melbourne , je vous recommande evidemment la version hard pour ceux qui arrivent à lier tremblements et branlements...
L'affiche nous rappel surtout le plus célébre film de Zombie, tout du moins le meilleur sorti en 1978 : DAWN OF THE DEAD de George Romero qui nous avait déjà gratifié d'un excellent Night of the dead (1968) en Noir et Blanc, efficace malgré un budget réduit, et d'un faible Day of the dead (1985) au budget plus conséquent, au scénario séduisant sur le papier mais pas trés excitant.



Dawn of the dead ou Zombie est le meilleur de ses films dans sa réalisation, le scénario et surtout le lieu principal du tournage, la galerie marchande de Monroeville ( http://home.comcast.net/~axlish/mallofthedead.htm ), critique de la société de consommation, satire sociale par le biais du gore, George Romero a aussi bénéficié d'une trés bonne équipe de réalisation et d'un trés bon maquilleur en la personne de Tom Savini.
La version européenne reste tout de même la meilleure grâce au montage de Dario Argento chargé du développement du film sur ce continent, Argento en a sorti un film plus court, plus dans l'action, moins cérébral que la version américaine de Romero, la musique des Goblins omniprésente dans la version européenne en a obsédé plus d'un et continue à donner à Zombie une aura de film mythique.

Une tête qui explose, des zombies qui mangent avec délectation les intestins de leurs victimes encore conscientes, des scénes sympathiques mais pas d'horreurs homosexuelles dans Dawn of the dead.
Pas d'actes de sexualité homo ou autres comme précisé sur l'affiche mais au moins un homo, un jeune figurant venu de Peekskill dans l'état de New-York, état voisin de la Pennsylvanie où le film a été tourné.
Roger, figurant de 18 ans en ce froid mois de novembre 1977, erre comme un mort-vivant dans la grande surface, simple rôle de figuration qui emplie de joie cet amateur de films d'horreurs, petit ami d'un des assistants réalisateurs, qui par la même occasion pourra se faire l'argent nécessaire à la préparation au concours d'entrée dans la police de son état.
A la fin des années 80 aprés avoir quitté son poste de policier pour incompatibilités il fera de nouveau de la figuration dans le cinéma classique grâce à ses aventures avec de nombreux membres de cette industrie.
Il faut dire que Roger sans son maquillage de Zombie est un homme trés séduisant, cela il l'a compris dés la fin des années 70, un peu avant le tournage de Romero, mais ce n'est qu'en 1992 qu'il franchit le pas d'en faire son gagne pain devant la caméra, toujours la caméra.
Il fera carrière pendant pratiquement 5 ans, découvert par Chi Chi La Rue, son premier film porno sera Male Instinct curieux écho à Dawn of the Dead, à ce moment précis Roger John Zellner devient Eric Stone, musclé, poilu, moustachu il va devenir le beau mâle de référence dans les meilleures productions.



Il marquera dans The Other Side of Aspen 04 (Falcon), Ranger in the Wild (Catalina), Driven (Falcon) jusqu'à Manhandlers tourné en septembre 1995, son dernier film qui ne sortira qu'au début de l'année 1996.
Roger/Eric meurt la nuit de noël 1995 à 37 ans, une vie trop brève figée dans le plaisir bien plus vif que ses débuts devant la caméra.







Une bonne occasion de se faire des soirées cinéma, pour frissonner de peur et de plaisir...

A bientôt 






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